Note de la rédaction de Celebrity Media : En août à New York, à l’intersection de la culture et de la foi, une histoire pleine de chaleur et de force se déroule. La Révérende Rose Hudson-Wilkin, ancienne aumônière de feu la Reine Élisabeth II et Évêque de Douvres, a lancé sa tournée de promotion aux États-Unis avec ses mémoires « Une fille de Montego Bay ». Son itinéraire inclut Manhattan, Brooklyn, le Queens et le comté de Suffolk à Long Island, avec une séance de dédicace spéciale au consulat général de Jamaïque — mêlant littérature, foi et philanthropie.
La séance de dédicace de « Une fille de Montego Bay » au consulat général de Jamaïque a attiré de nombreux amis internationaux de divers horizons à New York. Le représentant permanent de la Jamaïque auprès des Nations Unies, Brian Christopher Manley Wallace, et le consul général ont chacun prononcé un discours lors de l’événement. De nombreux participants ont posé des questions avec enthousiasme, auxquelles l’Évêque Rose a répondu avec satisfaction.
L’événement s’est terminé par une prestation musicale en direct de deux artistes jamaïcains au tambour en acier et à la guitare. La PDG de Celebrity Media et son assistante ont été invitées à y assister.
Ce livre n’est pas seulement un mémoire personnel mais un « guide de vie ». Avec un langage simple mais puissant, l’Évêque Rose retrace son parcours extraordinaire, de ses débuts modestes en Jamaïque à devenir la première femme noire évêque de l’Église d’Angleterre. Son histoire contient à la fois les rires sous le soleil et les douleurs dans l’ombre — « pas de câlins ni d’encouragements, seulement des punitions pour la moindre erreur » — un souvenir de son enfance. Pourtant, elle a choisi de ne pas laisser la douleur la définir, mais de lui donner un nouveau sens, en la transformant en force motrice.
« Ne suivez pas où le chemin peut mener, allez plutôt là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace. » Cette citation, placée sur son bureau pendant ses années d’études, est devenue aujourd’hui la meilleure annotation de sa vie. Elle a élevé sa vie par la foi, illuminé les autres par son leadership, et tracé sa propre voie avec persévérance.
Séance de dédicace – Rt. Rev. Rose Hudson-Wilkin
D’un point de vue international, ce parcours porte plusieurs significations symboliques.
Sur fond de migration mondiale et de multiculturalisme, l’histoire de l’Évêque Rose est un témoignage spirituel transfrontalier — elle vient d’une île des Caraïbes, a fleuri au sommet de l’Église d’Angleterre, et continue de résonner sur les scènes urbaines des États-Unis. Pour une ville diversifiée et multiethnique comme New York, ce n’est pas seulement la réussite personnelle d’une femme née en Jamaïque, mais aussi un microcosme de la manière dont les communautés immigrées s’intègrent au courant dominant et influencent le monde par l’éducation, la foi et le service public.
Nous croyons que cette tournée n’est pas seulement une promotion littéraire mais un relais spirituel. L’Évêque Rose utilise les revenus de ses ventes de livres pour offrir des bourses aux élèves du lycée de filles de Montego Bay en Jamaïque — un cadeau de cœur à son ancienne école et une confiance sincère envers la prochaine génération de filles. Son message est clair : vos origines peuvent être modestes, votre point de départ bas, mais vous pouvez choisir de viser haut.
Ce geste reflète également un autre aspect de la diaspora mondiale — que peu importe où l’on vit, l’identité avec ses racines et le sentiment de responsabilité envers son pays d’origine restent profondément ancrés. Des expatriés chinois aux immigrants caribéens, des communautés d’origine africaine aux familles d’Europe de l’Est, ce modèle de don transocéanique se poursuit et résonne à travers les cultures.
Peut-être, comme le dit l’Évêque Rose, que son histoire « n’a rien d’extraordinaire ». Pourtant, c’est justement la détermination et le courage derrière cette humilité qui font de « Une fille de Montego Bay » non seulement un livre, mais aussi un miroir — reflétant chacun de nous qui choisissons d’aller de l’avant malgré l’adversité, et rappelant au monde que les empreintes venant de lointains rivages finiront par laisser une trace lumineuse sur la scène mondiale.
Rose Hudson-Wilkin : La première femme noire évêque de l'Église d'Angleterre – Origines et appel à la foi* Elle est née le 19 janvier 1961 à Montego Bay, en Jamaïque, et a été élevée par son père et sa tante. Son enfance fut marquée par la pauvreté et un manque d'affection physique, mais profondément nourrie par la foi religieuse. À l'âge de 14 ans, elle ressentit l'appel de Dieu et s'engagea au service de l'Église.
En 1982, elle se rendit au Royaume-Uni pour étudier au Church Army College, puis suivit des cours monastiques dans un séminaire théologique à temps partiel. Elle fut ordonnée diacre en 1991 et devint l'une des premières femmes prêtres de l'Église d'Angleterre en 1994. Pendant 16 ans et demi, elle œuvra dans la région de Hackney à Londres, s'impliquant profondément dans le travail pastoral au sein des communautés urbaines et participant activement à des organisations luttant contre le racisme dans l'Église.
En 2007, elle fut nommée aumônier de la Reine, devenant la première femme noire à occuper ce poste. En 2010, elle devint la première femme aumônier du président de la Chambre des communes (79e), dirigeant les cultes parlementaires et offrant un soutien pastoral. Consécration en tant qu'évêque : En juin 2019, elle fut nommée évêque suffragante de Douvres, devenant ainsi la première femme noire évêque dans l’histoire de l’Église d’Angleterre. Elle fut consacrée par l’archevêque de Cantorbéry à la cathédrale Saint-Paul le 19 novembre 2019, puis officiellement installée à la cathédrale de Cantorbéry le 30 novembre 2019.
Depuis, elle sert comme “évêque à Cantorbéry” représentant l’archevêque de Cantorbéry, jouant un rôle de leadership important dans l’administration diocésaine et les affaires pastorales. Voix sociale et spirituelle : L’évêque Rose est connue pour son franc-parler sur les questions de société. Elle a critiqué la stigmatisation du terme “woke”, soulignant ses origines et son importance dans la lutte contre l’injustice raciale, appelant l’Église à appliquer véritablement des plans d’action contre le racisme.
En tant qu’évêque issue de l’immigration et femme, elle a pris position publiquement sur des sujets sociaux tels que les réfugiés, les abus sexuels et les préjugés raciaux, affirmant que l’Église doit être une voix de justice tout en s’opposant aux jugements simplistes des médias.
Honneurs et influence : En 2020, elle reçut le titre de Membre de l’Ordre de l’Empire britannique (MBE) pour ses services auprès des jeunes et de l’Église ; en 2019, elle fut décorée de l’Ordre de la Distinction par le gouvernement jamaïcain ; et elle a été deux fois classée parmi les personnalités britanniques d’origine africaine/caribéenne les plus influentes.
Elle a participé à des cérémonies royales britanniques, notamment au couronnement de 2023 du roi Charles III et de la reine Camilla, étant l’une des rares femmes évêques présentes. Chaleureuse mais déterminée dans son image publique, elle est apparue dans “BBC Desert Island Discs”, inspirant d’innombrables auditeurs.