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Dans la cour tranquille du siège des Nations Unies, la résonance du carillon de la Cloche de la Paix a retenti une fois de plus. La cérémonie de la Journée internationale de la paix de cette année a présenté une nouvelle scène notable : le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et le Président de la 80e Assemblée générale y ont assisté conjointement et ont chacun sonné la Cloche de la Paix. Sur fond de conflits mondiaux croissants et de pressions accrues sur le système multilatéral, cette apparition conjointe rare des deux plus hauts responsables politiques de l’ONU a transmis un message puissant : la paix exige un leadership collectif, et non une aspiration cérémonielle.

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Commentaire de Celebrity Media : La paix est belle, mais elle exige de l’action

Depuis la première commémoration de la Journée internationale de la paix en 1982, le Secrétaire général a traditionnellement été celui qui sonnait la Cloche de la Paix, symbolisant l’engagement de la communauté internationale envers la paix. Durant plus de quatre décennies, le carillon de la Cloche a rappelé chaque année que la paix n’est ni garantie ni permanente. Cette année, l’apparition conjointe du Secrétaire général et du Président de l’Assemblée générale ajoute une nouvelle couche de symbolisme politique : dans un monde fragmenté, la paix doit être un fardeau partagé.

Lors de la cérémonie, Guterres a prononcé des remarques inhabituellement franches : « La paix ne vient pas par hasard — elle se forge par le courage, le compromis et, surtout, l’action. » Un tel langage direct est rare dans le discours diplomatique. Il a exhorté la communauté internationale à « faire taire les armes », raviver la diplomatie, protéger les civils et défendre la Charte des Nations Unies. Il est allé plus loin, notant que les moteurs des conflits modernes dépassent largement le champ de bataille : « Nous devons agir — pour combattre l’inégalité, l’exclusion, les discours de haine et le chaos d’un climat déstabilisé. Nous devons agir — en investissant dans la prévention, le dialogue et le renforcement de la confiance. »

Ces remarques faisaient écho à son récent avertissement au Conseil de sécurité : « La paix n’est jamais automatique. La paix exige de l’action. Et la paix exige du leadership. » Il a souligné que la paix n’est pas un réglage automatique mais une responsabilité portée par les dirigeants politiques. Face à l’élargissement des fractures géopolitiques, il a dénoncé les États qui sapent le droit international et la Charte de l’ONU, exhortant le Conseil à faire preuve d’une véritable unité — « parce qu’un Conseil de sécurité uni peut apporter une contribution décisive à la paix ».

Guterres a également lancé un appel à l’action au sein même des Nations Unies. Il a noté que les opérations de maintien de la paix sont confrontées à une complexité sans précédent : instabilité liée au climat, criminalité transnationale, confrontation technologique et manipulation de l’information ont redéfini le paysage des conflits modernes. « Il est temps de poursuivre l’adaptation et la réforme de nos opérations de paix », a-t-il déclaré. Le maintien de la paix doit devenir plus flexible et réactif, plutôt que rester contraint par des cadres hérités.

L’espace d’un instant, lorsque la Cloche de la Paix a sonné, on aurait pu oublier les turbulences du monde. Pourtant, la Cloche elle-même n’apporte pas la paix — elle nous rappelle simplement que la paix dépend de la volonté humaine et de l’action collective.

Le Secrétaire général et le Président de l’Assemblée générale sonnant ensemble la Cloche ont envoyé un message clair : face aux crises mondiales partagées, la paix exige une détermination collective plus forte, une responsabilité politique plus ferme et une action tangible et soutenue.

La paix est belle — mais elle exige de l’action. C’est la position des Nations Unies, et la vérité la plus saisissante de notre époque.