Monsieur le Secrétaire général, éminents fonctionnaires des Nations Unies et représentants permanents des nations auprès des Nations Unies :

Dans cette ère de progrès rapide de la technologie de l'intelligence artificielle, nous, le département de technologie IA du réseau Celebrity Media, proposons la création d'un organisme réglementaire dédié à l'IA ou d'un comité d'experts au sein des Nations Unies. Alors que la technologie de l'IA devient de plus en plus répandue et mise en œuvre à l'échelle mondiale, nous avons non seulement été témoins de son immense potentiel pour stimuler le progrès économique et social, mais nous sommes également confrontés à des défis éthiques, légaux et sociétaux sans précédent.

Impacts positifs et risques potentiels de l'IA

La technologie IA a démontré ses capacités transformatrices dans divers domaines, tels que l'amélioration de la qualité des services médicaux grâce à un traitement efficace des données et l'optimisation de la gestion de l'énergie et de la réduction des déchets par des algorithmes intelligents. La Fondation Celebrity Media et l'Alliance Celebrity Media ont utilisé la robotique pour diffuser des nouvelles dans les six langues officielles de l'ONU, démontrant la valeur unique de l'IA dans la facilitation des échanges d'informations internationaux et de l'interaction culturelle. Cependant, l'utilisation de cette technologie a également soulevé de sérieuses préoccupations concernant l'exactitude de l'information, la protection de la vie privée, la transparence des algorithmes et la précision des traductions robotiques.

Il est préoccupant de constater que le mauvais usage de l'IA a déjà déclenché une alarme mondiale, notamment dans les contextes militaires et de sécurité. Récemment, le Secrétaire général de l'ONU, Guterres, dans sa déclaration concernant la grave crise humanitaire à Gaza au milieu du conflit israélo-palestinien, a spécifiquement mentionné l'utilisation par l'armée israélienne de l'IA pour la reconnaissance des cibles. Le Secrétaire général a souligné que les décisions de vie ou de mort ne devraient pas être laissées à des algorithmes indifférents et que l'IA devrait être une force de justice, et non un outil de guerre et de brouillage des responsabilités. Il a également noté que la guerre de l'information a exacerbé le traumatisme, et le refus d'Israël de permettre aux journalistes d'entrer à Gaza a conduit à la propagation de la désinformation.

Urgence de l'établissement d'un organisme réglementaire mondial pour l'IA

Bien que les agences actuelles de l'ONU telles que l'UNESCO, l'Union Internationale des Télécommunications, et l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle développent des politiques et des normes pour l'utilisation éthique de l'IA, le développement rapide de la technologie de l'IA et le manque de réglementations légales unifiées entre les nations nécessitent de toute urgence un organisme réglementaire reconnu mondialement pour superviser et coordonner les mécanismes de gestion.

De plus, en octobre 2023, le Secrétaire général António Guterres a lancé un organe consultatif sur l'IA pour étudier les risques, les opportunités et la gouvernance internationale de ces technologies.

Nous croyons que le développement rapide de la technologie IA a dépassé les réglementations traditionnelles et les frontières nationales, et son impact sur l'économie mondiale, la société, la politique et l'éthique est de plus en plus significatif. Bien que les agences de l'ONU existantes et le nouvel organe consultatif travaillent à élaborer des politiques et des normes d'utilisation éthique pertinentes, la complexité et la nature évolutive de la technologie de l'IA signifient que ces politiques et normes nécessitent des mises à jour continues et une coordination internationale étendue.

De plus, l'application de la technologie de l'IA couvre diverses industries et domaines, y compris, mais sans s'y limiter, les soins de santé, l'éducation, la finance et la sécurité, où les réglementations légales varient considérablement entre les pays. Sans un organisme réglementaire mondial unifié, il est difficile de surveiller et de gérer efficacement l'utilisation de la technologie de l'IA et de répondre aux problèmes légaux et éthiques transnationaux.

En outre, l'utilisation incorrecte ou l'abus de la technologie de l'IA pourrait entraîner de graves problèmes sociétaux et des menaces pour la sécurité, tels que des violations de la vie privée, la propagation de fausses nouvelles et le développement d'armes automatisées. Un organisme réglementaire mondial de l'IA pourrait fournir une plateforme pour gérer ces risques grâce à une coordination et une réponse internationales.

En 2023, l'initiative du Secrétaire général des Nations Unies António Guterres de lancer un organe consultatif sur l'IA, axé sur les risques, les opportunités et la gouvernance internationale de ces technologies, souligne la préoccupation mondiale croissante pour la régulation de la technologie de l'IA et le besoin urgent d'établir un organisme réglementaire mondial. De plus, un organisme réglementaire créé par l'ONU serait la seule institution à avoir une véritable représentation mondiale.

Pour un organe de gestion mondial de l'IA ou un comité d'experts, définir clairement ses responsabilités est crucial pour une coordination et une gestion mondiales efficaces. Voici quelques idées spécifiques de notre département de technologie IA du réseau Celebrity Media:

1. Développer des directives et des normes éthiques mondiales pour l'application de l'IA:

• Développer et promouvoir un ensemble de normes éthiques mondiales pour l'IA qui tiennent compte de la diversité culturelle et de l'acceptabilité internationale, assurant l'uniformité et la transparence des applications de l'IA dans le monde.
• Établir des normes techniques et opérationnelles, y compris la protection de la vie privée, la sécurité des données et la transparence des algorithmes, et veiller à ce que le développement et l'application de ces technologies ne portent pas atteinte aux droits humains ou ne causent pas d'injustice.
• Mettre régulièrement à jour les normes pour s'adapter à l'environnement technologique en rapide évolution et répondre aux problèmes éthiques et aux défis émergents.

2. Promouvoir le transfert de technologie, le partage de données et la formation éducative:

• Établir un cadre mondial pour soutenir et faciliter le transfert de technologie de l'IA avancée et de connaissances, en particulier vers les pays et régions à faible revenu.
• Créer des politiques de partage de données qui soutiennent les flux transfrontaliers de données tout en assurant la conformité avec les lois nationales sur la confidentialité et la sécurité des données.
• Développer et promouvoir des programmes d'éducation et de formation à l'IA pour garantir que la main-d'œuvre mondiale puisse s'adapter aux changements apportés par l'IA et utiliser efficacement ces technologies pour promouvoir le développement socio-économique.

3. Réguler et évaluer l'impact social de la technologie de l'IA:

• Mettre en place un système d'évaluation complet pour surveiller l'impact de la technologie de l'IA dans divers secteurs sociaux, notamment ses effets potentiels sur l'inégalité sociale et la sécurité publique.
• Établir les organes réglementaires nécessaires pour garantir que les résultats des applications de l'IA répondent aux normes sociales et éthiques établies et corrigent rapidement toute application technologique pouvant entraîner une injustice ou d'autres conséquences sociétales négatives.
• Mener des campagnes d'éducation et de sensibilisation du public pour améliorer la compréhension sociétale des impacts potentiels de la technologie de l'IA, informant ainsi mieux la prise de décision politique et les mesures de réponse.

4. Fournir une plateforme pour discuter et résoudre les problèmes d'application transnationaux de l'IA:

• Établir un forum ou une plateforme internationale permettant aux pays de partager des expériences, de discuter des problèmes et de relever conjointement les défis des applications mondiales de l'IA.
• Faciliter la coopération internationale, y compris par des projets de recherche conjoints, des collaborations en matière de politique et la synchronisation des normes techniques.
• Organiser des réunions et des ateliers réguliers pour impliquer les décideurs politiques, les experts en technologie et le public dans le dialogue mondial sur la gouvernance de l'IA, renforçant ainsi l'efficacité du multilatéralisme et de la collaboration mondiale.