Note de la rédaction de Celebrity Media : Le 11 novembre, la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, a prononcé une conférence dans le cadre de la série de conférences présidentielles du Brooklyn College. Elle a axé son discours sur le multilatéralisme et le rôle essentiel des Nations Unies dans la résolution des défis mondiaux, en insistant sur l'importance de réaliser les Objectifs de Développement Durable (Agenda 2030) par le biais de la coopération internationale. Elle a souligné l'interconnexion des enjeux tels que le changement climatique, la pauvreté et les inégalités, qui nécessitent des efforts globaux unifiés. En outre, elle a développé l'engagement des Nations Unies à promouvoir l'égalité des sexes et l'inclusivité dans la lutte contre ces défis.
Le département de technologie IA du Celebrity Media Network a traduit la vidéo enregistrée par les journalistes dans les six langues officielles de l'ONU, la partageant ainsi avec la communauté internationale.
Thank you all very much. By the way, those kind words that were just said about me weren’t mine.
Good evening, and thank you, President Anderson, for the gracious introduction and invitation. It’s truly an honor to be here for this presidential lecture. It’s been an incredibly busy day, so I apologize for keeping you waiting. As I made my way from the UN, I encountered some heavy traffic—no surprise in New York City.
Today, one of our main focuses at the UN was the visit of the Prime Minister of Haiti. As a UN representative, I am deeply concerned about how we can bring peace to Haiti. The Haitian people have endured calamity after calamity, yet they persevere. That’s why today is such a valuable opportunity to discuss the role of the UN in our divided and challenging world.
Many people question the usefulness of the UN, and I think it’s especially important to discuss this with young people, as you will inherit the world we’re shaping today—including, yes, the mistakes my generation has made. Brooklyn College has always served as a beacon, gathering students and faculty from around the world, including many first-generation college students. You understand the significance of building bridges across cultures, going beyond differences, and experiencing the incredible wealth that diversity brings to all of us.
If we truly live in a “global village,” then the United Nations is our global “town hall.” It’s a place where all voices are equal, even if power isn’t evenly distributed. This is where nations come together to discuss, debate, and find solutions to common problems, all guided by the principles of international law, human rights, and the UN Charter.
The UN was founded amid the destruction and division of World War II, embodying a bold yet straightforward idea: the best way to prevent conflict and create a better future is to work together as a global family. Today, this spirit of collective problem-solving is more essential than ever.
Our “village” faces many challenges that no single country or group can solve alone. Conflicts are on the rise—from the Middle East, Gaza, and Lebanon, to Sudan, Ukraine, Myanmar, and beyond. These conflicts cause massive human suffering, displacing millions, destroying homes and infrastructure, and diverting resources that could otherwise tackle poverty, hunger, and other critical issues.
Despite our efforts to advance the Sustainable Development Goals (SDGs), they’re now at risk. We envisioned a better future by 2030, yet only less than a quarter of these goals are on track. Globally, 600 million people still lack access to electricity, and 2.6 billion remain offline; women and girls continue to face discrimination.
In places like Iraq, legislation is regressing, even allowing children as young as nine to marry. This is a shocking failure. Rather than advancing the rights of women and girls, we’re witnessing setbacks.
Divisions and distrust are further fueled by misinformation, often accelerated by technology. While technology offers tremendous potential, it also brings real risks to our societies.
Climate change is perhaps humanity’s greatest crisis. We see record-breaking temperatures, rising sea levels, droughts, floods, melting glaciers, and other destructive impacts.
Today, I’m speaking from a fossil-fuel-dependent nation—Baku—where we are trying to get the Paris Agreement back on track. Air pollution kills seven million people each year, and 19 to 23 tons of plastic waste enter rivers, lakes, and oceans annually. In many ways, humanity has picked a fight with nature, and nature is now pushing back.
These challenges affect us all, every country. The COVID-19 pandemic taught us the necessity of global solutions for borderless issues. Yet, the systems and structures we created decades ago to manage the global economy, security, health, and cooperation are outdated, no longer fit for today’s needs.
To address this, we recently held the UN Summit of the Future, where we aimed to rethink global cooperation. Over 130 countries participated, and we examined new ways to confront today’s challenges.
Le « Pacte pour l’Avenir » qui en résulte se concentre sur quatre domaines clés :
1. **Objectifs de Développement Durable (ODD)** : Honorer notre engagement à atteindre les ODD d'ici 2030 et tenir les promesses faites aux populations du monde.
2. **Paix** : Renforcer l'architecture de la paix mondiale, y compris le premier accord multilatéral sur le désarmement nucléaire en plus de dix ans, et explorer des moyens d’élargir le Conseil de sécurité de l'ONU pour mieux représenter le monde d'aujourd'hui, en augmentant notamment la représentation de l'Afrique, de l'Asie-Pacifique, de l'Amérique latine et des Caraïbes.
3. **Climat** : Réaffirmer la nécessité de limiter la hausse des températures mondiales en dessous de 1,5°C, faciliter une transition équitable pour sortir des énergies fossiles, et atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050. Les pays développés doivent respecter leurs engagements pour accroître leur soutien financier aux nations en développement.
4. **Technologie** : Veiller à ce que chacun puisse bénéficier des avancées technologiques, telles que l'intelligence artificielle et l'informatique quantique, qui recèlent un potentiel immense ainsi que des risques significatifs.
Le Pacte met également l'accent sur la réforme financière. De nombreux pays en développement font face à des crises de la dette, les obligeant à détourner des ressources essentielles des infrastructures et des services sociaux pour rembourser d'anciens prêts. Pour y remédier, le Pacte appelle à une réforme financière internationale, notamment en augmentant la capacité de prêt des banques de développement multilatérales et en offrant aux pays en développement une meilleure représentation dans les processus décisionnels.
Les conférences de l'année prochaine sur le financement du développement et le développement social seront cruciales pour faire progresser ces efforts. Le Pacte cherche également à engager les générations futures, en encourageant les jeunes à participer aux décisions qui les concernent, afin de garantir que les générations futures aient une voix.
Comme le rappelle la devise de votre école : « Rien sans grand effort. » En apportant vos idées, vos efforts et vos cœurs à ces défis mondiaux, et en regardant au-delà des frontières nationales, je suis convaincu que chacun d'entre vous peut et va avoir un impact positif.
Je suis impatient de notre conversation aujourd'hui. Mon équipe dévouée a préparé ce discours remarquable, mais je crois que nous tirerons encore plus de valeur des questions et réponses que nous partagerons. Chaque jour, nous naviguons dans un monde complexe, mais les aspirations de la Charte des Nations Unies demeurent élevées. Elles continuent de rassembler l’humanité avec une vision pour un monde vivable.
Notre mission est de réduire constamment l'écart entre la réalité d'aujourd'hui et nos idéaux. Bien que le chemin soit difficile et que le succès ne soit pas toujours garanti, c'est à travers cette famille mondiale et notre « salle de réunion » commune que nous pouvons soutenir ceux qui en ont le plus besoin. Il y a beaucoup de questions alors que nous cherchons à comprendre ce qui se passe dans le monde — où le leadership semble parfois absent, le pouvoir mal réparti, et les défis nombreux. Pourtant, avec vos voix et vos idées, nous pouvons travailler ensemble vers un avenir plus radieux.
Merci à tous, et j'attends avec impatience un dialogue enrichissant avec vous.